
La fête aux ânes
La 1ère fête aux ânes rassembla une quarantaine de sujets et une trentaine de brocanteurs. Très vite l’engouement se fit sentir pour cette manifestation, et d’année en année le succès ne s’est jamais démenti.
Dès 1990, nous avons remarqué que beaucoup d’ânes de notre région possédaient des caractères physiques très similaires et la recherche d’un standard s’est imposé.
Recensement des ânes dans le département, sélection des étalons, fiches d’identification, carnets de monte, recherches historiques, avec l’aide des éleveurs tous ces éléments nous ont permis d’élaborer le début du dossier qui, quelques années plus tard, permettra l’officialisation de la race.
En 1994, nous décidons de valoriser la création d’une association de race, ce sera l’AFAB (association française de l’âne bourbonnais). Nous transmettons ce dossier, et forte de plus de 100 adhérents, la nouvelle association obtiendra le label « Âne Bourbonnais » en 2002.
Depuis notre manifestation ne cesse de se développer. Nous associons à cette grande fête tous les acteurs de la filière asine et toutes les associations asines du département.
Depuis plusieurs années, la fête aux ânes est devenue un rendez-vous incontournable et une des plus importantes fêtes du département. Elle ne cesse de se développer. Nous voulons mettre en avant les qualités de l’âne, autour d’animations et de démonstrations asines, en intégrant des compositions plus généralistes pour satisfaire un maximum de public.
- L’Âne Bourbonnais et la fête aux ânes, indissociables
- Tronçais, berceau de la race « Âne Bourbonnais »
Le Bourbonnais fut depuis toujours une province à la population asine élevée: dans les années 1850, la région agricole du Bourbonnais est dominée par le métayage, locatures aux revenus modestes. Les fermiers ne pouvaient et n’avaient pas besoin d’acquérir un cheval pour les travaux de la ferme et les déplacements, ils ne pouvaient s’offrir qu’un âne .
L’âne bourbonnais, solide, convenait parfaitement pour tous les travaux des champs: labourage, fenaison……La fermière l’utilisait pour aller au marché vendre les produits de la ferme.
Différents métiers se servaientt de l’âne: charbonniers, marchands, bûcherons, etc…
Dans la ville de Moulins, le quartier des maraîchers fut précurseur dans l’enlèvement des ordures avec des ânes.
Les recherches historiques menées dans le département prouvent que le canton de Cérilly fut particulièrement riche en population asine au 19éme siècle et jusqu’en 1950.
Nous constatons que notre association a pu empêcher le déclin de l’âne bourbonnais, grâce à un cheptel élevé entretenu par des passionnés et par un réseau de marchands d’ânes encore nombreux jusqu’à ces dernières années. Notre manifestation asine ayant servi de relais et d’engouement pour nombre de passionnés.
10 ans d'affiches !



